Selon l’expert Jean-Claude Delgènes, la France a l’un des taux de suicide les plus élevés d’Europe, avec quelque 10 500 cas par an, ou 15 000 si l’on compte les suicides « maquillés ». Il regrette l’absence d’outils statistiques pour travailler sur ces questions et souligne une « déficience au niveau des pouvoirs publics pour traiter ce problème qui roule en boule depuis des années ». Dans cette optique, il a lancé un appel signé par de nombreuses personnalités (professionnels de santé, intellectuels, syndicalistes) pour créer un observatoire des suicides.
En ce qui concerne la Grèce, où le nombre de suicides a augmenté de 40 % au premier semestre 2011, comparé aux six premiers mois de 2010 (« le Quotidien » du 12 octobre), le Dr Philippe Rodet estime que ce taux est davantage le reflet d’une réalité devenue visible plus que le fait d’une très forte progression des suicides. « Le suicide, tabou en Grèce, était très peu comptabilisé au niveau statistique et le taux était anormalement bas », explique le médecin.
La perturbation stromale, nouveau biomarqueur des cancers du sein agressifs
La vaccination anti-HPV au collège est bien acceptée mais l’information doit être renforcée
VIH : les statines recommandées en prévention primaire de l’athérosclérose aux États-Unis
L’ovéporexton, une nouvelle molécule efficace dans la narcolepsie de type 1