À L’issue de son congrès qui se tenait la semaine dernière à Montpellier (du 3 au 6 octobre), l’Association française pour l’étude du foie (AFEF) a un cri d’alarme pour que les maladies du foie deviennent « une grande cause nationale ».
« Les maladies du foie sont silencieuses. Mises bout à bout, elles tuent plus de 10 000 personnes par an. Il faut qu’elles deviennent une grande cause nationale et bénéficient d’un dépistage précoce », a expliqué son secrétaire général, le Pr Georges-Philippe Pageaux. L’AFEF dans une lettre ouverte avait, en janvier 2012, interpellé les candidats à l’élection présidentielle sur la nécessité du dépistage des maladies du foie soulignant qu’elles étaient plus meurtrières que les accidents de la route. Dans cette lettre, l’association précisait : « Les maladies du foie, au même titre que les cancers, les maladies cardio-vasculaires, la maladie d’Alzheimer, doivent devenir une grande cause nationale. Leur prévention (alcool, obésité, usages de drogues, conduites sexuelles à risque, vaccination) et leur diagnostic précoce grâce à un dépistage mieux organisé (hépatites virales) doivent permettre de diminuer une mortalité qui devient intolérable. »
Aujourd’hui, l’AFEF réitère son appel conscient qu’en temps de crise, « dire "il faut dépenser 50 000 euros maintenant pour éviter d’en dépenser 150 000 dans 15 ans avec une greffe" est inaudible ».
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