Après deux années d’existence, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) née de la fusion de l’AFSSA et de l’AFSSET dresse un bilan de son action. Avec plus de 4 000 avis, études et rapports publiés sur une série de sujets comme le bisphénol A, les risques liés aux pratiques amaigrissantes, l’antibiorésistance, les boissons énergisantes, les édulcorants, les radiofréquences, les nanomatériaux ou encore l’exposition des agriculteurs aux pesticides, la nouvelle agence a su « mettre en place une gouvernance innovante tout en assurant sa capacité à s’emparer de sujets de santé complexes et souvent controversés ». L’ANSES souligne aussi « la capacité de réaction de ses laboratoires de référence et de recherche en situation de crise, notamment en juin 2011 pendant le grave épisode de toxi-infection alimentaire lié à la bactérie E. coli en Allemagne et en France, ou fin 2011 lors de l’apparition du virus "Scmallenberg" touchant les élevages de ruminants dans l’hexagone ».
L’agence met en avant plusieurs innovations dont la création d’un comité de déontologie et de prévention des conflits d’intérêts présidé par le philosophe Pierre le Coz, ancien vice-président de comité consultatif national d’éthique (CCNE). Profitant de ce 2e anniversaire, Marc Mortureux, directeur général de l’agence, a tenu « tout particulièrement à rendre hommage à la compétence et à l’investissement des agents de l’ANSES et des 800 experts extérieurs qui participent aux expertises » collectives et contradictoires.
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