Les effets des produits chimiques sur la ressource marine sont aujourd’hui bien connus. Les experts savent par exemple que les produits anti-taches ou imperméabilisants (PFC) s’accumulent dans le foie des poissons plus que dans leur chair, et que la toxicité des dioxines peut se traduire – chez le poisson – par des atteintes hépatiques, des effets cutanés ou altérer les fonctions immunitaires ou reproductives. En France, les zones les plus contaminées sont les estuaires (en particulier celui de la baie de Seine).
Mais, selon les agences de sécurité alimentaire, les poissons mis sur le marché présentent globalement des niveaux de contamination bien inférieurs aux concentrations maximales admissibles fixées par la réglementation. Le poisson que nous consommons ne serait donc pas pollué. Il reste toutefois la question des polluants dits émergents (produits pharmaceutiques, nanoparticules des composants électroniques…) qui ne sont pas analysés et dont on ne connaît pas la toxicité.
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