Une amicale de donneurs de sang de Saône-et-Loire, qui sert traditionnellement un repas arrosé de vin après chaque collecte, regrette la récente interdiction de servir des boissons alcoolisées après un don, craignant une désaffection des donneurs.
Depuis 31 ans qu’il est président de l’amicale du don du sang de Chagny, ville située non loin des célèbres vignes de Puligny-Montrachet, Jean-Paul Garnier tient à servir aux donneurs un « repas complet » accompagné de crus locaux. Mais l’Etablissement français du sang (EFS) interdit, depuis le 1er janvier, de servir des boissons alcoolisées après une collecte, notamment en raison du risque aggravé de malaise et de chute. « Ce n’est pas normal qu’on ne donne pas une goutte d’alcool si on organise un repas », juge Jean-Paul Garnier, se disant prêt à braver l’interdiction. « Je n’ai jamais entendu qu’il y ait une baisse de donneurs car les amicales ne servaient pas d’alcool », répond Pierre Mezara, président de l’Union régionale des Associations des donneurs de sang bénévoles. « On doit être exemplaire et en cohérence avec les politiques de santé, notamment la lutte contre l’alcoolisme », poursuit-il.
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