Pour les hôpitaux, déficit zéro

Publié le 27/01/2010
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Interpellé par une infirmière sur la pénibilité du travail à l’hôpital, Nicolas Sarkozy, sur TF1 lundi soir, a appelé les hôpitaux au déficit zéro. Politique comptable? Le chef de l’État s’en défend : « Les dépenses de santé ont augmenté de 3,3 % cette année alors que la croissance française était négative de 2,2%, a-t-il observé . Je me trouve avec un problème, il y a 39 % des hôpitaux français qui sont en déficit. (...) Est-ce que c’est normal ? », a-t-il interrogé. Nicolas Sarkozy établit deux catégories de dépenses hospitalières. Les dépenses « acceptables », comme les chimiothérapies ou l’IRM. « Moi-même, quand j’ai eu mon petit problème de santé, on m’a mis dans un IRM. C’est normal », a commenté Nicolas Sarkozy. Moins acceptables lui apparaissent d’autres dépenses. « Tout le monde ne pourra pas garder son hôpital à la porte de chez lui, a prévenu le président . (...) Je suis obligé de faire en sorte qu’on rationalise les choses. L’hôpital ne fait pas de l’aménagement du territoire, il fait de la santé ».

D. CH.

Source : Le Quotidien du Médecin: 8696