En 2017, les 48,9 millions de cas de septicémie recensés dans le monde étaient associés à 11 millions de décès, soit un décès sur cinq, toutes causes confondues. Ces résultats, publiés dans « The Lancet », se révèlent « beaucoup plus élevés que ce qui était estimé précédemment », souligne le Pr Moshe Naghavi, l'un des auteurs de l’étude, qui s’alarme d’autant que cette maladie est à la fois « évitable et traitable ».
La grande majorité des cas (85 %, soit 41,5 millions de cas), tous âges confondus, est survenue dans des pays à faibles revenus, et en particulier en Afrique subsaharienne, en Océanie et en Asie du Sud, de l’Est et du Sud-Est. Les enfants de moins de 5 ans apparaissent être les premières victimes et représentent plus de 40 % des cas (20,3 millions de cas).
K Rudd, et al.The Lancet. DOI:https://doi.org/10.1016/S0140-6736(19)32989-7
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