Le ministre de la Santé a décidé de sensibiliser les enfants au problème de chikungunya. C’est à cet effet que Xavier Bertrand s’est rendu dans une école primaire de Nice, où il a pu à loisir vérifier que les élèves de CM1-CM2 de ce groupe scolaire état déjà bien avertis des problèmes que pouvait poser éventuellement à l’ensemble de la population une épidémie. Mais pour autant, explique le ministre de la Santé, il ne faut pas hésiter à continuer à informer les enfants et les élèves qui pourront utilement à leur tour alerter leurs parents. L’école reste ainsi aux yeux du ministre l’un des lieux essentiels qui permettra de mettre en place une politique de prévention et de sensibilisation.
Une première.
La région PACA n’a sans doute pas été choisie par hasard par Xavier Bertrand et ses collaborateurs pour mettre l’accent sur le risque épidémique. Ce sont les départements français, mis à part les contrées ultramarines, qui sont les plus menacés en métropole. Présent dans les Alpes Maritimes, mais aussi dans le Var, le moustique-tigre est ainsi une menace, pour l’ensemble de la région, estiment les spécialistes. D’autant que selon l’Agence régionale de la santé, qui refuse cependant de dramatiser, le moustique, surtout présent sur le littoral varois et le littoral des Alpes Maritimes, a de plus en tendance à émigrer à l’intérieur des terres et à se propager vers une population nombreuse et d’autant plus fragile que beaucoup de personnes âgées résident dans la région.
Il ne s’agit pas, dans l’esprit du ministre, d’inquiéter mais plutôt d’avertir et de prévenir. D’où l’exercice de santé publique, mené sur le département des Alpes Maritimes, sur une épidémie de Chikungunya, « une première en France » et qui a été présenté à Xavier Bertrand. « Il ne s’agit de créer la panique, expliquent les responsables de cette initiative, mais de montrer que grâce à une préparation bien rodée, il est possible d’éviter une épidémie ». Car le risque n’est pas nul.
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