30 minutes d'activité physique évite un décès sur 12 !

Publié le 22/09/2017
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Crédit photo : SPL/PHANIE

Un article du Lancet venant de paraître, indique qu’un décès sur 12 pourrait être évité, avec 30 minutes d’activité physique pratiquée cinq jours par semaine. Cette publication précise également qu’une maladie cardiovasculaire sur vingt pourrait être prévenue si chacun effectuait ces 150 minutes d’activité physique réparties sur cinq jours.

Les signataires de cet article précise que ces dépenses physiques apportent encore plus de bénéfices quand elles sont pratiquées plus longtemps. Ces conclusions sont le fruit d’une vaste étude menée sur 130 000 personnes dans 17 pays différents à travers le monde. Les personnes (de 35 à 70 ans) incluses dans cette étude ont été suivies durant près de 7 ans. Les événements cardiovasculaires (comme les AVC et accidents cardiaques) et les décès ont été enregistrés.

Au début de cette étude, chaque personne avait donné des informations sur leur statut socio-économique, leurs habitudes et hygiène de vie, leurs antécédents médicaux personnels et familiaux, leur poids, leur taille, leur tour de la taille et de hanches, et leur pression artérielle. Chaque participant avait complété un questionnaire sur leur activité physique pratiquée chaque semaine.

Des bénéfices majeurs qui ne coûtent pas cher

Cette publication du Lancet indique que beaucoup de travaux ont montré les avantages d’une pratique physique régulière parmi des populations des pays riches. Malheureusement peu d’études ont été réalisées dans des pays plus pauvres. « L’activité physique constitue une approche économique peu coûteuse capable de prévenir les maladies cardiovasculaires. Et notre étude apporte des arguments importants dans le domaine de la santé publique sur l’importance de l’activité physique », indique le Dr Scott Lear, Saint Paul’s Hospital (Canada), et l’auteur principal de cet article. Et de rappeler que les maladies cardiovasculaires sont les causes principales de décès dans les pays à revenus bas ou intermédiaires.

Dr Nicolas Evrard

Source : lequotidiendumedecin.fr