Good morning Doctor

[Audio] Le patient douloureux anglophone

Publié le 23/02/2019
La douleur est l’un des premiers motifs de consultation en médecine générale. Plusieurs mots existent en anglais pour la désigner. Le vocabulaire et les expressions énoncés dans cette fiche permettent une première approche de l’examen d’un patient anglophone.
Union Jack

Union Jack
Crédit photo : Pixabay

En anglais, il existe plusieurs mots pour la désigner : pain (muscle pain : “douleur musculaire”), ache (headache : “mal de tête”), suffering (moral suffering : “souffrance morale”), sore (sore throat : “mal de gorge”), et tenderness, qui traduit une douleur à la pression. Elle peut être aiguë (acute), chronique (chronic), transitoire (transient), continue (continuous) ou intermittente (intermittent).

> Dans les pays anglo-saxons, il existe un moyen mnémotechnique pour évaluer la douleur : SOCRATES

– Site : Where is the pain ? Ou Can you show me where the pain is ?
– Onset : When did the pain start ?
– Character : What is the pain like? Ou Can you describe the pain ?
– Radiation : Does the pain go / spread anywhere ?
– Associations : Do you have any other signs or symptoms associated with the pain ?
– Time course : How often do you get the pain?
– Exacerbating / relieving factors : Does anything make the pain worse / better ?
– Severity : How bad is the pain ?

Il peut être nécessaire de questionner sur …

– le contexte : What were you doing when the pain started ?
– le facteur déclenchant : What caused / triggered the pain ? 
– la durée : How long did the pain last ?
– l’impact sur la vie quotidienne : Does the pain stop you from walking, working ?
– l’impact sur le sommeil : Does the pain keep you awake? Et Does the pain wake you up at night ?
– d’éventuels épisodes précédents : Have you had the pain before ?
– d’éventuels traitements : Do you take anything to relieve the pain ?
– d’éventuels liens avec une prise alimentaire : Does it ever occur before, during or after meals ?

Le patient anglo-saxon dispose d’une grande variété de mots pour décrire sa douleur :

– sharp (vive)
– dull (sourde)
– boring (térébrante)
– stabbing (en coup de poignard)
– burning (sensation de brûlure)
– crushing (sensation d’écrasement)
– cramping (sensation de crampes)
– beating / pounding (sensation d’élancements)
– tearing (sensation de déchirure)
– twisting / wrenching (sensation de torsion)
– dragging (sensation d’étirement)
– pricking (sensation de picotements)
– tingling (sensation de fourmillements)
– taut (sensation de raideur)
– shooting (sensation de décharges)
– throbbing (pulsatile)
– piercing (transfixiante)
– tight (constrictive)
– nauseating (qui donne mal au cœur)
– nagging (tenace)

Pour évaluer l’intensité de la douleur (severity), on a recours à une échelle (pain scale) :

– On a scale from 0 to 10, with zero being no pain at all and 10 being the worst pain possible, where would you rate your pain?

Pour répondre plus précisément, le patient anglo-saxon utilise :

– mild (légère)
– moderate (modérée)
– bad (forte)
– severe (intense)
– agonizing (atroce)
– unbearable / excruciating (insupportable)
– intractable (insurmontable)

Enfin, le médecin dispose de plusieurs approches pour soulager (relieve) la douleur :

– painkillers / analgesics (antalgiques)
– TENS (transcutaneous electrical nerve stimulation) (neurostimulation électrique transcutanée)
– PCA (patient-controlled analgesia) (analgésie contrôlée par le patient)
– intrathecal pump (pompe intrathécale)
– epidural an(a)esthesia (anesthésie péridurale)
– spinal cord stimulator (stimulateur de moelle épinière)
– chordotomy (cordotomie)
– hypnosis (hypnose)
– acupuncture (acupuncture)
– physiotherapy (kinésithérapie).

Leçon n°2 :

 

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Cliquez ici pour retouver la leçon n°1

Pascaline Faure, Maître de conférence en anglais médical, Sorbonne Université« L’anglais médical indispensable », Med-Line Editions, 204 p., 15,50 euros

Source : lequotidiendumedecin.fr