Le 26 août, l’agence du médicament danoise alertait quant au risque éventuel de syndrome inflammatoire multisystémique pédiatrique (PIMS) post-vaccinal, suite à un cas survenu chez un adolescent de 17 ans après administration du vaccin Comirnaty.
Une semaine plus tard, c’est au tour de l’Agence européenne du médicament (EMA) de s'exprimer sur le sujet.
Alors qu’une analyse des cas européens est en cours, l’EMA fait d’ores et déjà état « d’autres cas de PIMS signalés dans l'Espace Économique Européen (EEA) », y compris « après la vaccination avec d'autres vaccins COVID-19 ».
Ainsi, selon la base de données EudraVigilance, au 19 août, 7 cas avaient été signalés chez les enfants dans l'EEA, dont 5 après vaccination par Comirnaty, 1 avec Spikevax et 1 avec Janssen. « Certains cas sont survenus chez des adultes plutôt que chez des enfants », précise par ailleurs l’EMA.
Le comité de pharmacovigilance de l’EMA (PRAC) devrait maintenant analyser les données disponibles, afin de déterminer s’il existe ou non un lien de causalité entre ces cas de PIMS et la vaccination. Il encourage les professionnels de santé « à signaler tout cas de PIMS ou d'autres événements indésirables observés chez les personnes recevant un vaccin anti-Covid ».
Pas de modification des recommandations pour le moment
Mais pour le moment, « les recommandations actuelles de l'UE concernant l'utilisation des vaccins COVID-19 ne changent pas ».
Comme le rappelle l’EMA, des cas de syndromes inflammatoires multisystémiques pédiatriques (PIMS) ont déjà été décrits en contexte post-infectieux (quelques jours à quelques semaines après une infection à SARS-CoV-2), avec une fréquence de l’ordre de 1/4 000. « Le patient danois, cependant, n'avait aucun antécédent de COVID-19 ».
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