La société savante

Des groupes de travail très actifs

Publié le 05/03/2015
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« La première chose que l’on peut dire des groupes de travail de la société de pneumologie de langue française (SPLF) est qu’ils travaillent ! ». La formule pourrait prêter à sourire. Mais, en l’utilisant, le Pr Philippe Delaval, le président de la SPLF, veut surtout insister sur le fait que ces groupes sont particulièrement actifs et produisent de nombreux documents à destination de la spécialité.

« Ces groupes sont vraiment les forces vives de la spécialité. Le premier fondement de la SPLF est scientifique et c’est très important d’avoir un aussi grand nombre de groupes de travail. De 25 groupes, on est récemment passé à 27, souligne le Pr Delaval. Nos deux nouveaux groupes s’intéressent aux infirmiers et à un thème assez novateur, cœur et poumons », ajoute-t-il.

La première mission de ces groupes est d’ordre pédagogique. « Je pense par exemple au travail qui a été fait par le groupe avéoles, sur le ré-entraînement à l’effort. On peut aussi citer le groupe infectieux ou cancérologie », souligne le Pr Delaval, en ajoutant que tous les documents élaborés par les groupes de la SPLF sont publiés dans la Revue des maladies respiratoires. « Pour les documents plus importants, il nous est arrivé de faire appel à des éditeurs spécialisés ».

Les groupes sont aussi régulièrement sollicités par le conseil scientifique de la SPLF pour assurer des sessions thématiques lors du congrès de pneumologie de langue française (CPLF). « Ils font des propositions de programmes et d’orateurs, en essayant bien sûr de tenir compte du fil rouge et orange du congrès », indique le Pr Delaval, en précisant que les différents groupes peuvent aussi travailler sur certaines recommandations de bonnes pratiques. « Lors de notre dernier congrès, ont par exemple été présentées, des recommandations sur les exacerbations de BPCO ou sur l’hyperréactivité bronchique. En 2014, nous avions eu des recommandations sur la fibrose pulmonaire idiopathique portant à la fois sur le diagnostic, la prise en charge et le traitement », indique le Pr Delaval.

Les groupes de la SPLF travaillent aussi souvent en lien avec d’autres sociétés savantes sur des thématiques transversales. « Nous avons beaucoup travaillé avec l’Institut national du cancer (INCa) et la Haute Autorité de santé (HAS) sur des recommandations autour du cancer bronchique », souligne le président de la SPLF, en se félicitant de la mise en œuvre de la nouvelle version du site internet de la société savante (lire page XXX). « Elle est vraiment très bien faite et devrait permettre de faciliter les échanges au sein de nos groupes de travail ».

D’après un entretien avec Pr Philippe Delaval, CHU de Rennes, président de la SPLF

Antoine Dalat

Source : Bilan spécialistes