L’analyse de données portant sur 138 201 personnes a chiffré les risques morbides qui sont consécutifs à des troubles du sommeil : difficultés à l’endormissement, au maintien du sommeil et même à l’hypersomnie. Ainsi, en relation avec des perturbations du sommeil au moins trois jours par semaine, on trouve un risque majoré d’obésité (de 35 %), de diabète (de 54 %), de maladie coronaire (98 %) d’infarctus du myocarde (de 80 %) et d’AVC (risque majoré de 102 %). D’autres études avaient montré une augmentation de la mortalité prématurée.
Michael Gradner et coll. ont analysé les données recueillies d’après un sondage par téléphone réalisé tous les ans chez des adultes de plus de 18 ans dans le cadre de l’étude « Behavioural Risk Factor Surveillance System » (BRFSS), menée par le Center for Disease Control aux États-Unis. Après cela, les chercheurs vont tenter de savoir si le traitement des troubles du sommeil améliore la santé à long terme et la mortalité.
Journal of Sleep Research, 19 janvier 2012.
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