Flaubert n’aime pas l’Occident. « Disséquer est une vengeance », écrit-il comme pour mieux vomir son époque et ses lieux communs. Après la Révolution et les guerres de l’Empire, la France s’ennuie. Le voyage en Orient pour les romantiques et la génération de Flaubert est comme une oasis. Pourtant, s’il faut désigner une couleur emblématique, ce ne sera pas le jaune mais le pourpre. Entre la littérature et la peinture, ici la frontière est transparente, comme le traduit si bien l’étude de Gisèle Séginger. La raison en est fort simple. Pour bien écrire, expliquait Flaubert, il faut devenir prunelle. L’écrivain voit de manière absolue. Et devient visionnaire. D’où les multiples variations picturales tout au long du XXe siècle autour de l’œuvre de Flaubert. Prêt pour le voyage ?
L’Orient de Flaubert en images, Gisèle Séginger, Editions Citadelles & Mazenod, 224 pages reliées, 210 illustrations en couleurs 69 euros.
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