Un DMG idéal tente de répondre à ses obligations en termes de responsabilités sociales. Cela signifie qu’il sera de notre devoir, en tant qu’enseignants, de former les futurs généralistes de manière à ce qu’ils soient en accord avec les besoins de santé de la population.
L’enjeu principal du système de santé, ces prochaines années, consistera en l’amélioration de l’accès aux soins. Les médecins devront déléguer davantage de tâches et travailler en équipe pluriprofessionnelle. Un DMG idéal se doit d’accompagner ces évolutions. En plus de coordonner des parcours de soins, les généralistes devront apprendre à coordonner des équipes d’infirmiers de pratique avancée (IPA). Cela veut aussi dire qu’en contrepartie, les généralistes devront monter en compétences et faire plus de gestes techniques (spirométrie, dépistage d’apnée du sommeil, petite chirurgie, échographie, etc.).
Pour l’instant, seuls certains d’entre eux ont développé ces compétences. L’enjeu de ces prochaines années sera de former les internes à ces gestes pour faire monter leur niveau de compétences et pouvoir collaborer au mieux avec les spécialistes,
La quatrième année nous aidera à concrétiser ces volontés. Mais il faut évidemment que nous puissions bénéficier de plus de cadres enseignants et que nous soyons davantage dotés de plateaux techniques pour faire de la formation de haut niveau et mener à bien cette année supplémentaire.
Pr David Darmon, directeur du DMG de Nice
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