Continuera ? Continuera pas ? La pérennisation de l’avenant n° 1 à la convention des infirmiers, qui restreint leurs possibilités d’installation dans les zones surdenses, est l’un des principaux enjeux des discussions entre les syndicats et l’Union nationale des caisses d’assurance-maladie (UNCAM) qui ont débuté il y a huit jours. Le dispositif expérimental, qui prévoit des mesures de rééquilibrage (avec aide financière à l’installation en zone sous-dense et conventionnement limité au départ d’un professionnel dans les zones surmédicalisées), prend fin ce 12 avril. « La question se pose désormais de sa pérennité, et surtout de l’actualisation du zonage en fonction des nouveaux chiffres de la démographie, et de la conservation, ou non, des critères choisis pour définir les zones », explique Philippe Tisserand, président de la Fédération nationale des infirmiers (FNI).
Le rôle des agences régionales de santé (ARS), qui n’existaient pas encore lorsque le protocole infirmier a été signé en septembre 2008, sera également à étudier. Enfin, la formation, les indemnités des frais de déplacement, le positionnement des infirmiers dans l’hospitalisation à domicile et l’éducation thérapeutique, et la revalorisation de certains actes, en particulier les prélèvements biologiques, seront les sujets polémiques de ces « négociations marathon », qui devraient aboutir fin juin…
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