À la fin de la semaine dernière, les infirmiers anesthésistes étaient décidé à continuer leur mouvement de grève (« le Quotidien » du 8 octobre). La poursuite des hostilités a été décidé lors d’une assemblée générale à la Bourse du Travail à Paris. Les dizaines infirmiers anesthésistes diplômés d’État (IADE) présents à l’AG ont, pour la plupart, fait état de taux de grévistes élevés, parfois jusqu’à 100 % dans certains hôpitaux, en région parisienne ou en province mais avec des risques d’essoufflement du mouvement.
Les IADE, en conflit avec le ministère de la Santé depuis sept mois, s’estiment notamment lésés par les revalorisations accordées cette année aux infirmiers généralistes, qui font deux ans d’étude de moins qu’eux. Ils ont réalisé plusieurs actions spectaculaires dont la dernière en date, il y a dix jours sur les Champs Élysées, a donné lieu à des heurts avec les forces de l’ordre.
La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, a reçu depuis huit syndicats de la fonction publique hospitalière, et leur a rappelé les engagements du ministère à l’égard des infirmiers anesthésistes. Sans trouver de terrain d’entente avec leur représentants.
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