– Blanc : les feuilles sont simplement séchées au soleil 2 à 3 jours.
– Vert : les feuilles sont séchées plus rapidement, par une chaleur humide à 80 °C, qui augmente l'oxydation enzymatique. Ses liqueurs sont jaunes à vertes. Il contient des polyphénols de petits poids moléculaire, les catéchines (EGCG).
– Jaune : c'est un thé vert qui a subi une fermentation post-enzymatique, pendant environ 20 heures après torréfaction.
– Les thés Wulong, ou Oolong, sont dits « semi-fermentés », même si en réalité le terme est impropre : il s'agit d'une semi-oxydation enzymatique du thé, sous l'effet d'une chaleur durant quelques heures. De couleur verte à noire, il en existe 500 sortes (selon le terroir, pays, procédé), tous assez peu connus en occident.
– Noir : c'est un thé qui a subi une oxydation enzymatique complète. Très peu consommé en Asie (les Chinois et les Japonais boivent essentiellement du thé vert, à part le Lapsong suchong qui est un thé noir fumé), il a été développé par les Anglais pour en faciliter le transport
– Rouge : c'est le thé pu-erh, dit post-fermentaire, le seul qui subit une fermentation (post-oxydation enzymatique), dans des fûts de chênes pendant 5 à 15 ans. Il ne faut pas le confondre avec le Rooibos (improprement appelé « thé rouge » en occident), qui n'est pas un thé !
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