« Nous avons déjà appelé l’attention de nos lecteurs sur les dangers que fait courir la circulation publique de tous les objets de nature à recéler et, par suite, à propager les maladies infectieuses. Voilà que la question des livres contaminés revient aujourd’hui à l’ordre du jour.
Des nombreux systèmes adoptés pour mettre en garde la santé des lecteurs contre l’usage de livres contaminés et leur éviter à cet égard tout danger de contagion, nulles dispositions ne seraient supérieures à celles adoptées par le conseil sanitaire de Newcastle, en Angleterre) sur la recommandation des "officers of eat" de la ville.
Les livres empruntés aux librairies ne circulent qu’avec un petit billet attestant qu’ils ont été désinfectés. Dans toutes les enquêtes auxquelles il est procédé sur un cas de mort par maladie infectieuse, avis est donné aux libraires que les livres leur appartenant sont envoyés à l’étude et qu’ils ne leur seront rendus qu’après qu’ils auront été désinfectés. Cette opération se fait au moyen de la vapeur qui ne détériore aucunement les reliures les plus délicates.
Que dire alors des cartes à jouer dont on fait usage dans les cafés et que manipulent tant de mains… quelquefois contaminées ! Le malheureux qui humecte ses doigts pour faire glisser plus facilement ces cartons malpropres s’imprègne, comme à plaisir, du miasme délétère. Les joueurs de manille devront-ils désormais passer préalablement à l’étuve ? »
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