Si « Le Généraliste » était paru en septembre 1903

Les médecins jugés par les Evangélistes

Publié le 19/09/2015

« Nous nous plaignons souvent que notre profession soit décriée et que le scepticisme augmente chaque jour dans le public vis-à-vis de nous.

Cela est vrai, mais ce n’est pas d’aujourd’hui qu’on nous “ bêche ” et je n’en veux pour preuve que ces deux textes, pas très jeunes, puisqu’ils sont extraits des Évangiles.

On lit dans Saint Marc, chapitre V, versets 25 et 26 :

“ Or il y avait une femme atteinte d’une perte de sang depuis douze ans. Elle avait beaucoup souffert entre les mains de plusieurs médecins, elle avait dépensé tout ce qu’elle possédait et elle n’avait éprouvé aucun soulagement, mais était allée plutôt en empirant. ”

Et Saint Luc de corroborer :

“ Or il y avait une femme atteinte d’une perte de sang depuis douze ans et qui avait dépensé tout son bien pour les médecins sans qu’aucun eût pu la guérir. ”

Nous n’ajouterons aucun commentaire que cette dernière citation des livres sacrés (puisque nous y sommes) : “ Il n’y a rien de nouveau sous le soleil.” »

(Gaullieur L’Hardy, « La chronique médicale », septembre 1903)

Source : lequotidiendumedecin.fr