Au cours de l’été 2021, le personnel hospitalier souffrait nettement plus de dépression et d’anxiété que les autres personnes en emploi salarié, révèle le troisième volet de l’enquête EpiCov de la Drees (direction statistique du ministère). Si les cas dits « sévères » ne sont pas plus nombreux, les troubles « légers à modérés » sont « nettement plus fréquents » chez les hospitaliers : 38 % pour la dépression (fatigue, perte d'appétit, difficultés de concentration...) et 28 % pour l'anxiété (nervosité, inquiétude, irritabilité), contre respectivement 30 % et 22 % pour l'ensemble des personnes en emploi. Une « prévalence accrue » principalement liée aux « conditions de travail difficiles » propres à l'hôpital, souligne l'étude, notamment les « surcharges inhabituelles de travail », les « incitations à ne pas prendre ou à repousser un congé maladie » et les « difficultés à concilier vie personnelle et professionnelle ».
À l’hôpital, les conditions de travail pèsent fortement sur le moral
Publié le 16/06/2023
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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