« Le poète d’ “Albertus” était grand adorateur de la beauté féminine et de la force physique. Il était ennemi de tout ce qui déforme la beauté et, notamment, du corset. Voici une anecdote inédite qui montre jusqu’à quel point le poète poussait le respect de la beauté et comment il appliquait l’hygiène à ses propres enfants. Cette anecdote nous a été contée par le petit-fils de l’auteur du “Tableau de Paris”, le conventionnel Mercier, qui eut un fils médecin.
C’était en 1866. La fille de Gautier, Judith, qui devait être plus tard Mme Catulle Mendès, avait donc alors 16 ans. Celui qui nous a raconté l’anecdote était allé en visite à la petite maison du poète qui, je crois, existe encore dans la rue à laquelle on a donné le nom de l’auteur du “Capitaine Fracasse”. On le fit entrer dans le salon où il ne fut pas peu surpris de trouver, jouant sur le tapis, deux jeunes filles complètement nues. Le visiteur était encore dans la stupéfaction et le trouble bien naturel dans lesquels l’avait plongé ce spectacle nouveau pour lui, quand le poète entra : “ Vous êtes surpris de voir mes filles sans costume…, fit-il en matière de présentation, c’est en vertu de mes idées sur le développement physique des jeunes filles. Je ne veux point que les vêtements emprisonnent leur corps et les déforment.”
Combien de pères ont les idées du poète en matière de régénération physique ?
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