Fils d'un marchand de Breda, en Hollande, Jan Ingenhousz (ou Jan Ingen-Housz), entreprit des études médicales en Angleterre sur l'incitation de, Sir John Pringle, président de la Royal Society et médecin personnel du roi . S'étant installé à Londres, grâce à Pringle, Ingenhousz allait se faire connaître comme l'un des premiers défenseurs de la variolisation. Après s'être installé à Vienne, où il demeura dix ans, il pratiqua ainsi l'inoculation sur les princes et princesses de la Maison d'Autriche dont l'impératice Marie-Thérèse dont il fut le médecin attitré.
Médecin, mais aussi chimiste et, surtout, botaniste
Rentré à Londres, après de fructueux voyages en Allemagne, en Hollande et en France, Ingenhousz fut reçu à la Royal Society de Londres.Ami de Joseph Priestley (1733-1804), le " découvreur " de l'oxygène et de Benjamin Franklin (1706-1790), Ingenhousz, non content d'être un médecin réputé, brilla dans bien d'autres domaines comme la chimie, la physique, la mécanique, l'histoire naturelle et, surtout, la botanique. En 1779, il s'intéressa ainsi aux végétaux et découvrit le rôle de la lumière dans la photosynthèse. l'année suivante, il fit publier un ouvrage intitulé « Expériences sur les Végétaux ». Ces travaux seront repris par le botaniste portugais Felix de Avellar Brotero dans son ouvrage « Compêndio de Botânica », plus précisément dans sa partie intitulée « Description historique de l'Arbre à Thé » où il évoque un gaz nocif qui se dégagerait des feuilles du thé et qui serait à l'origine de migraines.
[[asset:image:2591 {"mode":"full","align":"","field_asset_image_copyright":[],"field_asset_image_description":[]}]]En 1785, Jan Ingenhousz participa au débat sur l'électroculture avant, en 1788, d'être l'initiateur en 1788 d'une expérience restée célèbre sur la conductibilité des métaux. C'est aussi à Ingenhousz que l'on doit l'emploi des plateaux de verre dans les machines électrostatiques.
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