S’il n’existe pas actuellement de traitement spécifique de la NASH, de nombreuses molécules sont à l’étude, mais aucune ne fait figure pour le moment de traitement miracle. La plus avancée est l’acide obéticholique, qui semble montrer un bénéfice sur la fibrose et sur la NASH, mais tous les patients ne répondent pas (23 % répondeurs vs 12 % dans le bras placebo) et on manque de facteurs permettant de prédire la réponse au traitement. Quant à l’élafibranor, il s’est finalement montré décevant.
D’autre part, nombre de ces molécules amènent une augmentation du LDL, un obstacle de taille pour un traitement au long cours s’adressant à des personnes au risque CV déjà élevé. Se pose par ailleurs la question de savoir si on disposera de tests non invasifs permettant de décider la mise sous traitement et de marqueurs identifiant chez quels patients les prescrire.
Anti-diabétiques Alors que les diabétiques ont une prévalence plus élevée de NAFLD et de formes sévères, certains anti-diabétiques pourraient aussi avoir un intérêt . Les analogues du GLP1 sont potentiellement très intéressants et le liraglutide en particulier améliorerait la stéatose hépatique et la fibrose. De même, les iSGLT2 pourraient être des molécules d’intérêt. Des essais thérapeutiques évaluant ce type de molécules pour le traitement de la NASH fibrosante sont en cours ou vont démarrer prochainement.
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