Tenter de concevoir un enfant moins de trois mois après un premier avortement spontané précoce (après moins de 20 semaines de gestation) augmente les chances de naissance vivante, selon une étude américaine publiée dans « Obstetrics & Gynecology ». Les chercheurs ont analysé les données provenant d’une étude sur l’effet de faibles doses quotidienne d’aspirine sur la grossesse. Au cours de cet essai mené sur 1 228 femmes, 1 083 patientes ont connu une fausse couche après moins de 20 semaines d’aménorrhée sans complication importante comme une grossesse ectopique ou molaire. Les nouvelles tentatives de grossesses qui avaient lieu moins de 20 semaines plus tard avaient 53 % de chance d’aboutir à une naissance vivante, alors que les tentatives réalisées plus tard n’aboutissaient à une naissance vivante que dans 36 % des cas.
Les auteurs estiment donc qu’il n’y a pas de raison d’attendre longtemps après une fausse couche sans complication, ce qui contredit les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé qui préconise un délai d’au moins 6 mois avant une nouvelle tentative.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature