La variole du singe n’est plus l’apanage des hommes en France. Dans son point de situation daté du 21 juin, Santé publique France (SPF) fait état « d’un premier cas féminin (…) confirmé, dont le mode de transmission est en cours d’investigation ».
Au total, l’agence rapporte 277 cas confirmés de variole du singe dont 195 en Île-de-France, 16 en Occitanie, 14 en Auvergne Rhône-Alpes, 16 en Nouvelle-Aquitaine, 12 dans les Hauts-de-France, 12 en Provence-Alpes-Côte d'Azur, 6 en Normandie, 1 en Centre-val de Loire, 1 en Bourgogne-Franche-Comté, 1 en Grand-Est et 3 en Bretagne.
« Comme dans les autres pays d’Europe, ces cas sont survenus majoritairement, mais pas exclusivement, chez des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH), sans lien direct avec des personnes de retour de zone endémique, précise SPF, la majorité rapportait des partenaires sexuels multiples ».
38 cas secondaires
Parmi les cas investigués, 67 avaient voyagé, séjourné ou travaillé à l’étranger avant le début de leurs symptômes, dont certains dans plusieurs pays différents. La plupart déclarent ne pas pouvoir identifier la personne qui les aurait contaminés. 38 sont des cas secondaires.
La majorité des patients ont présenté une éruption génito-anale (78 %), une éruption sur une autre partie du corps (75 %), une fièvre (70 %) et des adénopathies (69 %). Les diagnostics ont été posés dans un délai médian de 7 jours après le début des symptômes.
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