Accusée par le syndicat UFML-S de « renforcer les inégalités » et de « monétiser le soin » en proposant des rendez-vous médicaux urgents contre 30 à 40 euros, la société DoctoChrono, qui n'avait pas répondu initialement aux sollicitations du Généraliste, s'est défendue ce vendredi dans un communiqué. Elle rappelle que « par soucis d'apaisement », la direction a fait le choix de suspendre ses activités provisoirement.
Doctochrono se défend d' « acheter des pools de rendez-vous ». « En aucun cas la société ne reverse d’argent aux centres et professionnels de santé. (...) Seule la recherche de rendez-vous est facturée. DoctoChrono ne commercialise pas de rendez-vous » précise le communiqué.
Pour rappel, la société propose au patient de trouver un rendez-vous « dès demain » chez un allergologue, un ORL ou encore pour des examens d'imagerie. Pour cela, DoctoChrono met en avant son réseau de « contacts des centres de santé, cliniques, hôpitaux et centres d'imagerie » et le fait d'utiliser les créneaux vacants laissés par les nombreux "lapins" posés par les patients aux praticiens chaque année. Ces plages horaires libérées au dernier moment offriraient « des possibilités dans les agendas » des médecins.
Selon nos informations, la direction de la société DoctoChrono a pris contact avec l'Ordre des médecins « afin de discuter sereinement » du bien-fondé de son activité. Une information confirmée par le Cnom, qui rencontrera la direction de la société dans les prochaines semaines.
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