Une suspicion de cas d'ESB, ou maladie de la vache folle, est apparue dans un élevage des Ardennes. Ce cas suspect d'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) a été détecté à la mi-mars sur une vache Salers partie à l'équarrissage (et donc non destinés à l'alimentation humaine), a indiqué mardi le ministère de l'Agriculture.
La confirmation ou non de la présence d'ESB devrait intervenir d'ici huit à dix jours. Un prélèvement a été envoyé en Grande-Bretagne, pour y être analysé par le laboratoire de référence en Europe sur cette maladie.
Depuis octobre 2014, seuls les bovins âgés de plus de 12 ans, susceptibles d'avoir ingéré des farines animales avant leur interdiction totale, sont soumis au test de dépistage obligatoire imposé en 2001, ainsi que ceux morts hors abattoir, envoyés à l'équarrissage et âgés de plus de 4 ans. Ce qui était le cas pour ce bovin, né en 2011.
Dans l'attente, l'éleveur a été prévenu et son troupeau de 400 animaux "mis sous surveillance" à titre préventif par arrêté préfectoral, ce qui interdit tout mouvement des animaux concernés en dehors de l'exploitation. Si l'ESB est avérée, tous les animaux ayant été en contact avec le sujet malade ou bien lié à lui par filiation devront être abattus, qu'ils se trouvent dans le même élevage ou dans une autre exploitation. "En revanche, on n'abat pas nécessairement tout le troupeau, tout dépend de l'organisation de l'élevage", a indiqué la DGAL (Direction générale de l'alimentation).
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