Fédération française de psychiatrie

Un intermédiaire essentiel

Publié le 17/12/2015
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« Aujourd’hui, la Fédération Française de Psychiatrie (FFP) assume plus que jamais une de ses grandes vocations : être l’interlocuteur naturel des pouvoirs publics et des agences sanitaires lorsqu’elles veulent consulter notre corps professionnel », souligne son président, le Dr Bernard Odier. « Nous dialoguons ainsi de manière constante avec la Direction générale de la santé (DGS), la Direction générale de l’organisation des soins (DGOS), les ministères mais aussi bien sûr avec la Haute Autorité de santé (HAS) ou l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Nous avons auprès de ces instances un rôle de représentation et d’expertise, et plus généralement un rôle de formation et d’information auprès des professionnels de la psychiatrie et de leurs partenaires ».

Depuis sa création sous l’impulsion de l’INSERM en janvier 1992, par 33 Sociétés savantes de psychiatrie, regroupant les psychiatres français des différents statuts, courants syndicaux et pratiques, la FFP cherche à structurer le champ de la psychiatrie. Ainsi « nous souhaitons par exemple promouvoir une démarche de réflexion et de recherche multicentrique, c’est-à-dire associant des équipes réparties sur tout le territoire national, sur des sujets aussi importants que l’évaluation des psychothérapies ou la diffusion et l’évaluation des prises en charge précoces dans le cadre de l’autisme », souligne le Dr Odier.

La FFP a également joué un rôle précurseur dans la mise en place du Conseil national de psychiatrie (CNP), organisme amené à jouer un rôle central dans la mise en œuvre du développement professionnel continu (DPC). « Il y a eu de longues discussions, qui ont duré plusieurs années, pour organiser au mieux la représentation de notre profession dans cet organisme chargé du DPC. Les universitaires ont contesté le monopole de représentation de la FFP, estimant ne pas y avoir une part suffisante », indique le Dr Odier.

Ce long débat a finalement débouché sur la mise en œuvre d’un nouveau CNP début 2015, qui regroupe la Fédération française de psychiatrie, le Collège national pour la qualité des soins en psychiatrie, le Collège des Universitaires et 8 syndicats.

D’après un entretien avec le Dr Bernard Odier, président de la Fédération française de psychiatrie (FFP)

Parmi les derniers travaux : « Référentiel du métier de psychiatre (2014) », « Recommandations de bonne pratique en psychiatrie, comment améliorer la prise en charge somatique des patients ayant une pathologie psychiatrique sévère et chronique (2015) », site www.psydoc-france.fr, revue : « Pour la recherche »

Antoine Dalat

Source : Bilan spécialiste