Il est important de se rendre sur place afin de bien comprendre à quels polluants sont exposés les individus, de façon ponctuelle ou continue, durant leur temps de travail. Il faut aussi effectuer des mesures sur des individus représentatifs de groupes d’exposition homogènes, ayant bien effectué la même tâche pendant le même temps.
Cela demande d’identifier des facteurs déterminants, a priori, des niveaux d’exposition (activité réellement effectuée, type de métaux soudés pour un soudeur, à quelles températures, type de protections portées, etc.), car ils vont tous avoir des répercussions sur les résultats des mesurages.
Sans oublier que la qualité des données dépend aussi de l’analyse réalisée par le laboratoire : a-t-il mesuré les bons polluants ou métabolites ; s’agit-il bien de métabolites spécifiques ? Quelles sont les limites de sensibilité du laboratoire, sont-elles compatibles avec la problématique posée ?
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature