Lors d’un déplacement « santé » à Paris, mardi 10 mars, le Premier ministre s’est livré à un numéro d’équilibriste sur le projet de loi.
Visitant le centre médical de la Grange aux Belles en compagnie de Marisol Touraine, Manuel Valls a manifesté un soutien appuyé à la ministre de la Santé. « Je suis aux côtés de Marisol Touraine », a-t-il insisté, soulignant la longue concertation organisée en groupes de travail.
Cette concertation n’a débouché ni sur un « recul » ni sur des « renoncements », assure-t-il, mais sur « la prise en compte d’inquiétudes légitimes des professionnels de santé », comme sur le service territorial de santé au public (STSP), le service public hospitalier (SPH) ou encore les délégations de tâches.
Sur le tiers payant, juge Manuel Valls, les inquiétudes des médecins ont été entendues avec la mise en place d’une garantie de paiement en moins de sept jours. « Le projet évolue mais ne perd ni son ambition ni ses objectifs », assure le chef du gouvernement. La date de (fin) 2017 pour la généralisation du tiers payant a été réaffirmée. Ceux qui pariaient sur une reculade du gouvernement en seront pour leurs frais. Manuel Valls enfonce le clou. « Les Français aiment leurs médecins, a-t-il convenu, et ils plébiscitent le tiers payant ».
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