A VOTRE AVIS
Quelques études ont montré que le risque de transmission mère-enfant du virus de l'hépatite C (VHC) était de l'ordre de 5 % chez les femmes contaminées par le VHC et de l'ordre de 15 % lorsqu'il y avait une coïnfection au VIH. La présence chez la mère d'une PCR positive pour le VHC constitue un facteur de risque de transmission du virus à l'enfant. Gibb et coll. rapportent l'étude d'une large cohorte d'enfants nés de femmes infectées par le VHC, originaires d'Irlande et du Royaume-Uni. Au total, 441 enfants et mères ont été étudiés. Cinquante pour cent des enfants non infectés devenaient séronégatifs pour les anticorps anti-VHC à huit mois, et 95 % à treize mois ; le taux de transmission verticale tout venant était de 6,7 % avec un risque multiplié par 3,8 en cas de coïnfection par le VIH, après ajustement pour les autres facteurs (p = 0,06).
Il n'y avait pas de modification du risque de transmission du VHC en cas d'allaitement. En revanche, si une césarienne était réalisée avant la rupture des membranes, le risque de transmission était nettement moindre que celui observé en cas de délivrance par voie basse ou après césarienne faisant suite à une rupture des membranes (OR = 0, IC 95 % = 0-0,87, p = 0,04). Ce travail montre que la transmission verticale du VHC se fait surtout au moment de la délivrance, et que ce risque est considérablement réduit si une césarienne est réalisée avant la rupture des membranes.
Gibb D. M. et coll. Mother-to-child transmission of hepatitis C virus : evidence for preventable peripartum transmission. « Lancet », 2000 ; 356 : 904-907.
Réponse
B
est maximal au moment de la délivrance
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