Vieillissement accéléré : des chercheurs courent

Publié le 09/07/2015
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Ils ont publié leurs résultats cette semaine dans les « Proceedings of the National Academy of Sciences ». Objet d’étude : un groupe de 954 personnes nées en Nouvelle-Zélande en 1972 et 1973, et plus précisément leurs reins, foies, poumons, dentitions, vaisseaux sanguins, métabolismes et systèmes immunitaires... (18 données au total) finement scrutés lors de leurs 26, 32 puis 38 ans.

Sur la piste de l’état de santé et du vieillissement de ces Néo-Zélandais, les chercheurs ont arrêté un « âge biologique » pour chacun des participants de l’étude, à l’âge de 38 ans.

Résultat : à ce même stade de leur existence, tous n’avaient pas « le même âge » : certains étaient dans un état de vieillissement d’une personne en-dessous de 30 ans, d’autres de près de 60 ans.

Chez cette seconde catégorie (qui vieillit biologiquement de trois ans en une année quand les autres le font plus classiquement d’un an en... une année – voire moins), l’étude a trouvé des signes de détérioration dès l’âge de 26 ans, à savoir l’âge le plus jeune auquel des données ont été recueillies.

Et maintenant ? Ces découvertes « nous donnent l’espoir que la médecine pourrait être capable de ralentir le vieillissement et offrir aux gens des années plus actives », explique Terrie Moffitt, le principal auteur de l’étude, professeur de psychologie et de neurosciences à l’université Duke.

K. P.

Source : Le Quotidien du Médecin: 9427