J'ai été très choquée par la publicité "novembre masculin". Cette publicité est un bordel ambulatoire, le langage connoté érotico-drôlatique un appât. Ce qui brille comme un bijou peut s'avérer source de tristesses et de chagrin, pour un homme et pour une femme, quand il s'agit de la santé. Ce qui se met à l'épreuve, c'est plutôt le goût pour la vulgarité qui se sert des êtres humains pour le rabaisser et pour s'amuser sur le dos de leurs maux, là où on cherche la compassion et du respect. Dans l'intimité, éventuellement, et en connaissant la pudeur et la sensibilité de chacun, on peut se permettre ces mots, mais pas publiquement. S'il y a érosion du langage, et par là de la dignité, c'est bien grâce à l'aide des publicitaires désinvoltes face à des situations des plus sérieuses de la vie humaine. C'est grave qu'un institut comme Gustave-Roussy cède à ce genre de langage
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