Le sujet a été exposé à un événement traumatique et les troubles immédiats se complètent éventuellement et persistent .
→ Le traumatisé présente des symptômes parmi cinq catégories suivantes (au moins neuf symptômes pour le DSM-5) :
- symptômes envahissants : souvenirs involontaires, rêves répétitifs, réactions dissociatives au cours desquelles le sujet se sent ou agit comme si le ou les événements allaient se reproduire et/ou sentiment intense de détresse psychique lors de l’exposition à des indices pouvant évoquer le traumatisme ;
- une humeur négative : incapacité persistante d’éprouver des émotions positives ;
- symptômes dissociatifs : altération de la perception de la réalité, de son environnement ou de soi-même (hébétude, impression de ralentissement du temps qui s’écoule) et/ou amnésie dissociative (oubli d’un aspect important de l’évènement traumatique) ;
- symptômes d’évitement : efforts pour éviter les souvenirs, pensées ou sentiments as-sociés au traumatisme et /ou efforts pour éviter les rappels externes (personnes, lieux, conversations, activités, objets, situations) ;
- symptômes d’éveil : perturbation du sommeil, irritabilité ou accès de colère, hypervigilance, diffi-cultés de concentration, réaction de sursaut exagérée.
→ Les troubles précoces évoluent habituellement vers la guérison. Cependant, la guérison peut être définitive ou seulement apparente et transitoire : elle constitue alors rétrospectivement la période de latence lorsque survient quelques semaines plus tard le trouble de stress post-traumatique [5]. Dans les autres cas, les troubles persistent et c’est en continuité que se développe le trouble de stress post-traumatique.
→ Les troubles précoces soulèvent la question importante du pronostic évolutif (cf facteurs post-traumatiques, paragraphe facteurs de risque).
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