Une fois la scoliose découverte et le sujet correctement examiné, il faut informer l'intéressé et la famille, sans les inquiéter, sur les risques évolutifs et la nécessité d'une prise en charge régulière et prolongée. Tout dépend de l'importance de la déformation et de la facilité de recours aux équipes spécialisés (orthopédie pédiatrique).
■ Si la courbure est déjà d'une certaine importance (gibbosité nette, période prépubertaire, Cobb > 25/30°), il faut adresser l'enfant à une équipe spécialisée afin de décider un traitement ;
■ Si la courbure est très modérée (< 20°) et que l'on soit assuré de la fidélité de la famille pour des consultations successives, on peut commencer une surveillance répétée. En effet, ces scolioses peuvent ne pas être évolutives, mais il faut deux ou trois contrôles successifs à six mois d'intervalle (clinique et radiologique) pour s'en assurer et éviter ainsi un traitement inutile.
■ En cas d'aggravation démontrée, il faut impérati-vement traiter. Le traitement doit être décidé et mis en œuvre par une équipe spécialisée, qui pourra, après la mise en route du traitement, en confier la surveillance au médecin généraliste sous couvert d'informations précises et de relations suivies entre médecins.
■ Si on ne constate aucune aggravation, tout traitement est inutile, y compris la kinésithérapie, mais la surveillance doit impérativement être poursuivie deux fois par an.
Étude et pratique
Complications de FA, l’insuffisance cardiaque plus fréquente que l’AVC
Cas clinique
L’ictus amnésique idiopathique
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