Dans sa forme typique, l'état de stress post-trau-matique survient à la suite d’un évènement trau-matique à potentialité mortifère, ayant entraîné le plus souvent des troubles précoces soit en continuité avec ces troubles soit, plus souvent après leur régression, c’est-à-dire après un temps de latence de durée variable, d’un à deux mois le plus souvent.
La continuité de la symptomatologie entre les troubles précoces qui s’enrichissent pour aboutir au trouble de stress post-traumatique est plus rare.
→ Symptômes envahissants ou intrusifs :
- soit spontanés : les souvenirs répétitifs. Le sujet a alors le sentiment que l’événement va se reproduire. Les reviviscences sont aussi nocturnes, dominées par des rêves répétitifs avec réveil brutal du patient ;
- soit réactionnels à des indices internes ou ex-ternes rappelant la situation traumatique : images, bruits, odeurs, lieu, personnes, conversations, qui engendrent des reviviscences diurnes.
→ Conduites d’évitement : le patient fait des efforts pour éviter les souvenirs, pensées ou sentiments et se détourne de tout indice rappelant la situation initiale redoutée.
→ Altérations négatives des cognitions et de l’humeur : le détachement et la réduction des intérêts limitent les relations et entraînent un han-dicap social important. La composante dépressive est constante.
→ Les troubles de l’attention et de la concentration.
→ Manifestations anxieuses, altérations de l’éveil et réactivité neurovégétative : l’hypervigilance à l’environnement est source d’angoisse qui elle-même accroît l’hyperréactivité neurovégétative, ce qui explique en partie les fréquentes reviviscences et des réactions de sursaut qui accentuent l’irritabilité et les crises de colère. Les troubles du sommeil notamment les difficultés d’endormissement et les réveils liés aux cauchemars sont très fréquents.
→ Réactivité neurovégétative : les indices qui rappellent la situation initiale entraînent une réponse corporelle excessive.
→ Troubles corporels, dominés par l’asthénie et les algies.
Cas clinique
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