› La dysplasie sévère de la vulve, ou VIN (vulvar intra-épithélial neoplasia) est rare et survient surtout chez la femme âgée même si l’incidence chez la femme jeune augmente depuis plusieurs années. On distingue deux types de VIN :
– Le VIN classique ou HPV induit, correspondant d’une part à la maladie de Bowen qui se manifeste sous la forme d’une plaque leucoplasique et/ou rouge, en relief, unifocale, touchant préférentiellement la femme après la ménopause et dont le risque de d’évolution vers un cancer est de 20 à 30 % et d’autre part à la papulose bowenoïde, femmes entre 30 à 55 ans, se manifestant par des papules à aspect polymorphe, grises ou blanchâtres ou pigmentées, et dont le risque de cancérisation est plus faible. Les facteurs incriminés sont le papillomavirus HPV habituellement de type 19, le tabagisme et le terrain immunodéprimé. Le traitement est chirurgical pour la maladie de Bowen et, suivant les cas, vaporisation par laser ou exérèse pour la papulose bowenoïde. Le risque de récidive justifie une surveillance systématique.
– Le VIN différencié est non HPV induit et survient le plus souvent au-delà de 60 ans, sur des lésions de lichen scléreux.
› Le carcinome épidermoïde de la vulve représente 3 à 5 % des cancers féminins ; sa fréquence augmente avec l’âge, l’âge moyen pour sa détection étant actuellement de 65 ans. il se présente le plus souvent comme une lésion fixe, infiltrée, indurée, saignant facilement.
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