Une centaine de personnes se sont rassemblées ce vendredi 24 mai devant le siège de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) pour réclamer embauches et revalorisations salariales, dans le cadre d'une journée de grève peu suivie selon la direction.
« +10 000 emplois, +400 euros pour toutes et tous », pouvait-on lire sur la banderole placardée par les manifestants sur la façade du siège du CHU parisien, où se tenait un comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) central.
Pour la deuxième fois en un mois, les huit principales organisations de personnels de l'AP-HP (CGT, SUD, FO, CFDT, CFTC, CFE-CGC, Unsa, SMPS) se sont unies pour déposer un préavis de grève débutant le 23 mai à 21 h 00 et s'achevant le 25 mai à 7 h 00.
À 11 h 00, la direction évoquait un taux de mobilisation (grévistes absents ou assignés) de 0,88 % sur la « quasi-totalité des sites », contre 1,30 % lors de la précédente grève de 24 heures, le 19 avril.
Outre le manque de moyens, les syndicats dénoncent le plan de réorganisation global de l'AP-HP reposant sur la création de supra groupes hospitaliers, synonymes selon eux de « fermetures de lits et de services » et de « suppressions de postes ».
Interrogée sur le manque d'effectifs, la direction met en avant les difficultés de recrutement rencontrées par l'AP-HP, où 400 postes d'infirmiers sont vacants, plutôt que la « contrainte budgétaire ».
La mobilisation de vendredi est à distinguer de la grève illimitée propre aux services d'urgences de l'AP-HP, toujours suivie par 30 % des personnels (grévistes absents ou assignés) concernés, selon la direction.
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