17 % des agents de la fonction publique hospitalière prêts à travailler plus… pour gagner plus

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Publié le 05/04/2024
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Travailler plus pour gagner davantage, avoir plus de temps libre, changer de métier…. tels sont les enseignements d’une enquête du ministère de la Transformation et de la Fonction publiques qui énumère les souhaits des agents de la fonction publique, notamment hospitalière.

Un agent de la fonction publique sur cinq (20 %) souhaiterait travailler plus pour gagner plus, contre 23 % dans le secteur privé. Cette proportion est plus importante dans la fonction publique territoriale (27 %), où les salaires sont bas, mais plus faible dans la fonction publique d’État (16 %) et dans la fonction publique hospitalière (17 %). Ce sont les résultats d’une enquête publiée par la Direction générale de l’administration et de la fonction publique (du ministère de la Transformation et de la Fonction publiques).

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Travailler en CDD augmente la probabilité de vouloir travailler davantage. Les agents dont la durée de travail habituelle est faible sont plus nombreux à « souhaiter augmenter leur temps de travail ». Dans toutes les fonctions publiques, alors que les fonctionnaires titulaires sont 17 % à vouloir travailler plus, 18 % des contractuels en CDI et 34 % des contractuels en CDD expriment ce vœu.

Concernant le type d’emploi occupé, 19 % des professions intermédiaires de la santé et du travail social sont prêts à travailler plus d’heures, et même 26 % parmi les agents de la fonction publique et de la santé. À titre de comparaison, ils ne sont que 13 % parmi les professions de l’enseignement secondaire et de l’enseignement supérieur.

Parmi les agents publics qui travaillent déjà plus de 40 heures, seuls 7 % souhaiteraient « travailler moins au prix d’une baisse de rémunération », et 3 % parmi ceux qui travaillent moins de 35 heures. Dans la fonction publique hospitalière, 11 % des agents dont l’horaire hebdomadaire dépasse les 40 heures souhaiteraient travailler moins, quitte à gagner moins.

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Le souhait de changer d’emploi est moins fréquent que celui de modifier son volume horaire. Dans l’ensemble de la fonction publique, 13 % sont dans ce cas de figure. Ce chiffre passe à 15 % dans la FPT et la FPH . Fait remarquable, dans les professions intermédiaires de la santé et du travail social, 19 % des agents souhaiteraient changer de métier (7 % sont même en recherche active).

Dans l’ensemble de la fonction publique, les moins de 30 ans sont plus enclins à vouloir changer de travail (18 %) contre 8 % pour les 50 ans et plus. Les contractuels en CDI et les fonctionnaires ne sont respectivement que 10 % et 12 % à souhaiter un nouvel emploi contre 22 % pour les contractuels en CDD.

Améliorer leurs conditions de travail d’abord

Quelles sont les motivations des agents de la fonction publique qui souhaitent changer d’emploi ? L’amélioration des conditions de travail est citée en premier lieu (52 % dans la FPH, 37 % dans la FPE et 30 % dans la FPT). La deuxième raison la plus citée est l’augmentation des revenus. Enfin, les agents de la fonction publique hospitalière sont plus intéressés par leur métier que leurs homologues : seuls 18 % d’entre eux affirment un « désir d’un emploi plus intéressant » (contre 28 % dans la fonction publique territoriale et même 30 % chez les fonctionnaires de l’Etat).


Source : lequotidiendumedecin.fr