À son tour, le syndicat Avenir hospitalier, présidé par le Dr Nicole Smolski, remonte au front sur le dossier « en souffrance » des CET (compte épargne-temps) des médecins hospitaliers.
«Tant que la date butoir de 10 ans n’est pas abrogée, les jours épargnés en 2002 doivent être pris en congés d’ici à… fin 2012. Il reste donc 3 mois pour trouver une solution décente et honorable, sans quoi ces jours seront pris en congés, faisant courir de gros risques organisationnels dans les établissements (...) », fait valoir le syndicat. Avenir hospitalier ajoute que « personne n’acceptera de perdre 20 jours de travail effectué en plus des obligations. La prise de ces jours en congés non programmés faute d’une solution dans des effectifs déjà tendus risque d’aggraver les tensions au sein des établissements ».
Malgré un accord-cadre global sur l’exercice des médecins des hôpitaux signé par les organisations de PH en janvier dernier, le dossier des CET est resté en jachère. Avenir hospitalier rappelle aux pouvoirs publics les points à régler dans l’urgence : « la suppression de cette date butoir ; la sécurisation des CET en cas de maladie, invalidité, mutation ; un droit d’option garanti permettant soit du temps, soit la monétisation soit un
abondement à la retraite ; la possibilité d’organiser les remplacements du médecin absent ».
Avenir hospitalier estime que le règlement rapide du dossier des CET constitue un test de la volonté du gouvernement qui vient d’annoncer un pacte de confiance au sein des hôpitaux.
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