L’agence régionale de santé de Champagne-Ardenne conteste les « allégations » de l’Association nationale des internes de médecine du travail (ANIMT), qui affirmait récemment que de nombreux internes rencontraient des problèmes pour trouver des terrains de stages formateurs et valider leur cursus.
L’ANIMT prétendait que les terrains de stage n’étaient pas en nombre suffisant en Champagne-Ardenne et que les internes devaient se contenter de « solutions de fortune ou de dernière minute », en réalisant des stages hors subdivision ou « dans des disciplines n’ayant aucun rapport ni intérêt dans leur formation ».
23 postes pour 17 internes
L’ARS ne fait pas le même constat. Selon l’agence, il existe 23 terrains de stage validant en médecine du travail et des dizaines de postes sont disponibles dans les autres spécialités pour permettre aux 17 internes de la spécialité de réaliser leurs stages cliniques dans la région.
Les stages de surspécialisation, évalués par un collège de PU-PH de la faculté de médecine de Reims, ne sauraient être qualifiés de « solutions de fortune », tacle l’ARS.
Près de 15 nouveaux postes dans des spécialités proches de la médecine du travail pourraient être proposés par la commission d’adéquation au choix, de mai 2014, précise l’ARS de Champagne-Ardenne.
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