Réunis en assemblée générale à Rouen le 14 octobre, les jeunes de l'Intersyndicale nationale des internes (ISNI) ont élu Antoine Reydellet, 29 ans, interne en médecine et santé au travail à Lyon comme nouveau président du bureau pour l'année 2018/2019. Il succède à Jean-Baptiste Bonnet.
Il sera accompagné par six autres membres, dont Isabelle Riom, présidente du syndicat des internes généralistes parisiens (SRP-IMG), également missionnée sur la formation des professionnels de santé dans le cadre du plan santé et Sylvain Gautier, ex-président de l'Association des internes de santé publique de Paris.
Le programme est une nouvelle fois chargé. Plusieurs dossiers épineux attendent le nouveau bureau. « L'urgence est le PLFSS 2019, explique Antoine Reydellet au « Quotidien ». Nous devrons être très vigilants sur la coercition à l'installation qui gagne du terrain ainsi que sur l'affiliation des internes remplaçants à la CARMF qui n'est toujours pas réglée. »
Les risques psychosociaux, le temps de travail additionnel et la réforme du troisième cycle font aussi partie des gros chantiers de l'année. Une enquête sur le temps de travail des internes est prévue au calendrier. « Nous souhaiterions refaire le point et évaluer la qualité du temps de travail et notamment le poids des tâches administratives », ajoute le nouveau président.
Organisation des FST et recertification
Côté études, l'ISNI souhaite progresser rapidement sur les formations spécialisées transversales (FST) du 3e cycle. Si le texte détaillant la liste des options et des FST pour chaque diplôme d'études spécialisées (DES) a déjà été publié en décembre 2017, les modalités d'accès aux FST et l'organisation dans le 3e cycle sont toujours attendues. Or, pour les internes dont le DES est à trois ou quatre ans, la FST allongera leur cursus. « On ne sait pas le nombre d'années supplémentaires qu'il va falloir financer, ni la façon dont ça va s'organiser. Comment faire si l'interne veut suivre une FST et qu'elle n'est pas proposée dans sa subdivision ?, illustre Isabelle Riom, première vice-présidente de la structure. On a besoin d'informations pour que les internes puissent se projeter. »
Le sujet du second DES est aussi sur la table. Le texte actuel offre la possibilité à un interne déjà diplômé ou médecin de changer de plan de carrière en suivant un nouveau DES. Néanmoins, la mise en route est loin d'être enclenchée. « Plusieurs questions sont en suspens comme les modalités tarifaires de ces praticiens, la responsabilité, et le nombre d'année de ces deuxième DES », poursuit Antoine Reydellet.
Enfin, la recertification serait également un sujet phare du mandat. « On va poursuivre les négociations et surtout insister sur les modalités, souligne Isabelle Riom. La première promotion des ECNi 2017 va bientôt sortir ! »
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