Le directeur général de l’AP-HP (Assistance publique-Hôpitaux de Paris), Martin Hirsch, est revenu sur le drame de Cochin ce mardi sur les ondes de France Inter.
À ce stade de l’enquête, le DG affirme qu’il n’y a pas eu de « faute individuelle ». Mais il reconnaît l’existence d’« erreurs d’organisation ». Des erreurs « suffisamment graves pour qu’on prenne des corrections, pour qu’on les prenne au sérieux et qu’on rende des comptes ».
Rapport final en fin de semaine
Une patiente de 61 ans transférée aux urgences de Cochin pour une plaie au pied avait été retrouvée morte six heures plus tard, le 15 février. De façon inexpliquée. « Dans l’état actuel de l’enquête, même si elle avait été prise en charge correctement, tout de suite, ça n’aurait pas eu d’influence, ça ne l’aurait pas sauvée », a assuré Martin Hirsch à la radio. Avant d’avancer : « La cause de la mort est probablement subite, indépendante ».
Le rapport final de l’enquête interne est attendu en fin de semaine. Le DG du premier CHU de France a écarté l’hypothèse d’une équipe sous tension. Il n’y avait « pas de situation de sous-effectif » ce soir-là, a-t-il dit. Avant de se déclarer « choqué » par la polémique entretenue par le comité de soutien Hôtel-Dieu, qui assure que les urgences de Cochin sont saturées depuis la fermeture des urgences de l’Hôtel-Dieu cet automne.
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