C’est une succession d’hommages qui se font jour sur le réseau social X (ex-Twitter), depuis l’annonce, hier, sur ce même média, de la mort de l’eurodéputée et cancérologue, Véronique Trillet-Lenoir, par Stéphane Séjourné. « Le décès tragique de Véronique est une perte pour toute l'Europe. Les mots ne suffisent pas pour exprimer notre émotion et notre douleur », a ainsi déclaré le président de Renew Europe, louant en la personne de la Pr Trillet-Lenoir, un « modèle d'intégrité ».
« Hommage à Véronique Trillet-Lenoir, cancérologue reconnue qui avait fait de son mandat de députée européenne un engagement en faveur de la santé des Français et des Européens », twitte pour sa part la Première ministre Élisabeth Borne. Rejointe par le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, qui salue la mémoire « d’une femme qui aura consacré sa vie à la lutte contre le cancer, tant sur un plan médical que politique ».
Brillante carrière médicale et politique
La Pr Trillet-Lenoir a en effet mené de front une carrière hospitalo-universitaire et politique. Présidente du directoire du Cancéropôle Lyon Auvergne Rhône-Alpes entre 2013 et 2020, elle entre en politique en 2015, en se faisant élire conseillère régionale d’opposition d’Auvergne Rhône-Alpes sur la liste socialiste conduite par Jean-Jacques Queyranne. Européenne convaincue et soutien d’Emmanuel Macron dès 2017, elle est élue sur la liste Renaissance deux ans plus tard lors des élections européennes.
Elle est plusieurs fois intervenue dans les colonnes du « Quotidien », que ce soit sous forme de tribune pour défendre sa vision d’une Europe de la santé ou pour détailler les enjeux du Plan Cancer européen, dont elle était rapporteure en 2022. La Pr Véronique Trillet-Lenoir, décédée à l’âge de 66 ans, siégeait à Bruxelles et à Strasbourg au sein de la commission de l’environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire.
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