Un député socialiste, Olivier Véran, lance un groupe de travail sur l’intérim médical à l’hôpital. Le SMARNU, qui regroupe des anesthésistes-réanimateurs non universitaires, veut saisir le coche et participer aux travaux. Car il y a urgence : non seulement l’intérim coûte, mais il déstructure les équipes en place (voir notre dossier sur les déserts médicaux à l’hôpital).
« Ce mode de travail précaire ne satisfait ni les praticiens qui aspirent dans leur majorité à une situation plus stable, ni les structures hospitalières », estime ainsi le syndicat.
Le manque d’attractivité des carrières à l’hôpital public est au cœur du problème. Le SMARNU déplore que le gouvernement n’ait jamais apporté de réponse au problème. Selon lui, « de nombreux anesthésistes-réanimateurs envisagent de mettre un terme, partiel ou total, à leur activité hospitalière ».
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