C’est peu dire que le chef de l’État n’a pas convaincu la CSMF lors de sa conférence de presse à l’Élysée. S’agissant des économies de la Sécurité sociale, le syndicat dénonce ce vendredi les « erreurs de stratégie » de François Hollande qui aurait fait le choix de « laisser les hôpitaux tranquilles » tout en exigeant la réorganisation des seuls soins de ville.
La CSMF fait l’analyse que le volontarisme affiché du président de la République contre les actes redondants et les prescriptions inutiles, ainsi que sa volonté de faire cesser la « pression sur l’hôpital », est surtout l’aveu que les prochains efforts porteront sur le secteur libéral et épargneront l’hôpital.
La CSMF juge ces propos présidentiels « très injustes » dès lors que la médecine de ville a sous-consommé ses objectifs de dépenses « pour plus de deux milliards d’euros » depuis trois ans, que l’État « ne cesse de déverser des aides » aux hôpitaux et que la stratégie nationale de santé avait justement promis un virage ambulatoire.
La CSMF assure qu’elle refusera que les médecins « soient considérés dans cette nouvelle réforme comme la variable d’ajustement des besoins d’hôpitaux publics insatiables ».
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