L’agence régionale de santé (ARS) de Basse-Normandie a décidé de ne pas renouveler l’autorisation de l’activité de gynécologie obstétrique de la maternité de Vire, dans le Calvados. Les accouchements étaient suspendus au CH de Vire depuis l’été dernier.
L’agence régionale évoque plusieurs motifs : l’absence de recrutements médicaux au cours des six derniers mois, la difficulté du recours à l’intérim, l’insuffisance des relations tissés avec les établissements voisins, et pour finir, la survenue d’un nouvel événement indésirable le 21 janvier. L’ARS souhaite transformer la maternité de Vire en centre périnatal de proximité pour maintenir des consultations prénatales et postnatales.
La CGT occupe les murs
La décision administrative est vivement contestée localement. Un millier de personnes ont défilé cet automne pour le maintien de la maternité. La section CGT du centre hospitalier de Vire, très remontée, parle de « coup monté ». Au cours d’une réunion récente à l’ARS, des médecins exerçant dans d’autres établissements auraient « mis en cause le professionnalisme de leurs collègues virois et tapé à bras raccourcis sur un service qui alliait auparavant savoir-faire et sérieux », selon la CGT de l’hôpital de Vire, qui reproche également à la Fédération hospitalière de France (FHF) de s’être positionnée « dans le sens de la non-réouverture de cette maternité de proximité ».
« L’argument de la non-sécurité ne tient pas : dans une maternité de niveau 1 la sécurité est organisée et conforme aux règles en vigueur », assène la CGT santé, qui occupe les murs de la maternité depuis le 29 janvier. Une manifestation est prévue ce mercredi après-midi à Vire pour défendre la maternité.
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