Le ministère de la Santé a décidé, en accord avec l’agence régionale de santé (ARS) de Corse, de mettre le centre hospitalier (CH) d’Ajaccio sous administration provisoire à partir du 30 juillet 2012 pour en redresser ses finances.
Selon la Direction générale de l’offre de soins (DGOS), la situation économique du CH s’est aggravée en 2011 et au premier semestre 2012, l’endettement s’est creusé, et la trésorerie est dégradée. Dans ce contexte, l’État juge impossible la reconstruction de l’hôpital, pourtant indispensable.
Deux inspecteurs généraux des affaires sociales (IGAS) et un conseiller général des établissements de santé (CGES) sont chargés de guider l’établissement vers un équilibre financier durable, afin qu’il puisse autofinancer une partie de sa reconstruction, largement subventionnée par l’État. Ils accompagneront les personnels dans la réorganisation qu’implique le contrat de retour à l’équilibre (CRE). Les administrateurs conduiront enfin les opérations préalables à la reconstruction de l’hôpital : mise en place d’un calendrier, respect du budget, et redéfinition d’un projet médical adapté aux besoins de santé de la population et orienté vers les prises en charge ambulatoires.
Investissement en santé : malgré l’urgence, pourquoi ça coince encore
Suicides de soignants à l’hôpital : Vautrin, Borne et Neuder visés par une plainte, ainsi que l’AP-HP
Opacité tarifaire, pratiques commerciales trompeuses… Les cliniques rappelées à l’ordre par Bercy
Vers un moratoire sur les fermetures des maternités ? Les obstétriciens du Syngof disent non