Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a pris « la décision de ne fermer aucun des neuf hôpitaux militaires, en particulier Laveran », a-t-il indiqué vendredi lors d’une visite à Marseille. « Les hôpitaux d’instruction des armées (HIA) jouent un rôle premier dans l’entretien du lien armée-nation, par l’offre de soins souvent unique qu’ils garantissent dans les territoires », a-t-il poursuivi.
Depuis le rapport de la Cour des comptes de 2010, qui épinglait un déficit record de 280 millions d’euros pour les 9 HIA, ceux-ci se sentaient menacés. Mais en janvier dernier, les sages avaient salué le projet de modernisation adoptée par le service de santé des armées (SSA) et les efforts des hôpitaux en faveur d’une augmentation de l’activité et d’une meilleure collaboration avec le civil.
Jean-Yves Le Drian a demandé au directeur central du SSA de « conduire un projet novateur qui reposera sur deux piliers : la médecine au profit des forces, et la médecine hospitalière ». Ce projet devrait s’inscrire dans le cadre de la stratégie nationale de santé.
L’IA, déjà une réalité mais pas sans de bonnes pratiques
Dr Yann-Maël Le Douarin (DGOS) : « Analysons les solutions d’intelligence artificielle sereinement et ensemble »
Comment gérer la crise en cas d’attaque, un RSSI témoigne
Pourquoi l’usage du DMP traîne autant à l’hôpital